(Don Quichotte et Rossinante en fil de fer)

Sur fond d’anxiété financière grandissante à l’échelle mondiale, à quinze minutes d’un vote à l’Assemblée Nationale sur le projet de loi modifiant le régime de retraite (et pas seulement sur l’âge pour y accéder), le chef du gouvernement, n’ayant pu rassembler le nombre de votes nécessaires à son adoption, a décidé de passer en force, une fois de plus. La première ministre, Elisabeth Borne, sous une pluie de protestations et d’une voix étranglée a joué son rôle de bonne élève jusqu’au bout, engageant “sa” responsabilité personnelle en plus de celle du gouvernement.

Prochaine étape : la motion de censure. Marine Le Pen se voit déjà aux commandes de l’Etat (Mélenchon aussi, du moins, dans son affabulation personnelle.)

Des sept directions – gauche, droite, haut, bas, dessus, dessous et centre : la gabegie comme plat principal. Ça n’est pas parti pour s’améliorer.

Je ne sais pas pourquoi c’est le chevalier à la Triste Figure lui-même qui surgit dans ma tête. Don Quichotte s’inventant son propre récit, en toutes circonstances. Eh oui, c’est à Macron qu’il me fait penser. (C’est peut-être le moment de relire Ce qui advint à l’ingénieux chevalier en cette hôtellerie qu’il s’imaginait être un chateau – chapitre XVI du Don Quichotte de Cervantès ).

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À classer dans la catégorie “le ridicule qui ne tue pas”: Fabien Roussel, d’un parti qui se prétend ‘communiste’ dans toutes les appellations les moins admirables du terme, suggère un “référendum d’initiative partagée”. Les Français adorant les acronymes, celui-ci nous donne RIP – requiescat in pace pour les morts, et ‘déchirer’ en anglais.

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Le nouveau dosage de médicaments me procure un sentiment accru de fatigue. Je suppose que mon système va s’y habituer, mais pour l’heure, je fonctionne un peu au ralenti.

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On a background of increasing world-wide financial anxiety, fifteen minutes before a vote of the National Assembly on the bill modifying the pension regime (and not only on the age at which it applies), the head of government, having failed to obtain a sufficient number of votes for its adoption, decided to force his way through, once again. The Prime minister, Elisabeth Borne, under a shower of protests and in a strangled voice played her role of good pupil to the hilt, taking “personal” responsibility as well as that of the government, in invoking the clause allowing to ‘kill’ parliamentary involvement in adoption of a law.

Next step: the motion of censure. Marine Le Pen can already see herself at the helm of the State (Mélenchon also, at least, in his prsonal fabrications.)

From all seven directions – left, right, up, down, above, below and center : mismanagement as main course. It’s not headed for an improvement.

I don’t know why the Knight with the Sad Face pops up in my head. Don Quixote, inventing his own tale, in all circumstances. Yep, Macron reminds me of him. (This may be the moment to re-read Whatt Befell the Ingenious Knight in this Hostelry he Mistook for a Castle – chapter XVI of Cervantes’ Don Quixote.)

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Entered under tthe category (you don’t die from being ridiculous): Fabien Roussel, the representative of what still dares call itself the communist party under its less admirable aspects , suggests a “référendum d’initiative partagée”. In French, as an acronym, this ‘referendum of shared initiatives’ – whatever it means – gives the acronym RIP – requiescat in pace for the dead, and rip in English.

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The new dosage of meds produces an increased feeling of tiredness. I suppose my system will adjust to it, but for now, I’m functioning a bit in slow mode.