Dans le rêve aussi nous vivions dans un monde de mensonge, mais les choses se passaient quand même mieux pour nous. Au téléphone, deux jeunes garçons, sur fond de musique discordante, me chantaient une chanson que je leur avais apprise; et à la toute fin, juste avant le réveil, quelqu’un me donnait une petite boîte d’alumetttes, vide, dans laquelle il(?) elle(?) avait peint deux petits tableaux pour moi.

Evidemment, une fois les yeux ouverts, le monde du mensonge et ses conséquences s’étalent à pleine page. On ne sait pas trop bien où situer le comble du cynisme – la Russie envoyant des tueurs d’Ukrainiens, “sauver” des habitants turcs dévastés par le séisme ? Vraiment ? Quelle sera leur mission, exactement ?

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Des nouvelles de “mes” deux Ukrainiennes hier soir: l’une vogue présentement sur les flots bleus du bonheur et je lui souhaite que ça se poursuive, l’autre (ingénieure de formation) travaille par internet pour une boîte d’architectes en Ukraine et ça n’est pas le boulot de reconstruction qui manque (et qui se déroule même présentement dans les zones moins durement touchées par roquettes et autres missiles.)

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Sur facebook, le texte du jour d’André Markowicz résume mes propres opinions sur la question de la distinction à opérer entre le régime abject et les oeuvres des créateurs qui n’y sont pas partie prenante. Rien d’autre à en dire quand on a encore le “privilège” de s’exprimer librement. En soi déjà, quand même, c’est terrible d ‘y penser en terme de privilège.

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In the dream, we also lived in a world of lies, but things were better for us anyway. Over the phone, two young boys, on a background of discordant music, sung for me a song I had taught them; and at the very end, just before waking, someone was giving me a tiny, empty box of matches in which he(?) she(?) had painted two small works for me.

Of course, once the eyes open, the world of lies and its consequences fill the pages. One isn’t too sure where to set the ultimate in cynicism – Russia sending killers of Ukrainians as “saviors” for Turkish people devastated by the earthquake ? Really ? On what mission, exactly ?

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News from “my” two Ukrainians last night: one is presently sailing forth on the blue seas of happiness and I send her my best wishes that this will last, while the other (an engineer by profession) works through internet with an architectural firm in Ukraine, and there is no lack of reconstruction work to handle (undergone even now, in zones less heavily hit by shells and other missiles.)

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On facebook, today’s column by André Markowicz summarizes my own opinions on the matter of the necessary distinction between an abject regime and the works of creators who do not support it. Nothing else to say about it when we still have the “privilege” of expressing ourselves freely. Still; in itself already, it’s a terrible thing to have to consider it as a privilege.