Voilà que je dois corriger une affirmation faite hier puisque la personne qui corrige mes textes me dit qu’il se régale à me lire. Que dire, sinon : merci, j’en suis contente et pour lui et pour moi aussi. Au réveil ce matin, je me suis dit que tous les textes dans le 34 rue des Arcades seraient nécessairement le fait des observations de celle qui s’appelle Estelle Loiseau. Il a soulevé une question utile, sur la présence de textes autres. En y réfléchissant, ceux-ci (observations intérieures par ces mêmes personnages) se retrouveront dans un autre recueil de brèves.

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Cas de conscience par rapport à The Kyiv Independent et facebook : l’éditorial du jour pose la question : Pourquoi avons-nous choisi des histoires concernant de l’inconduite dans l’armée ukrainienne ? Non seulement la question mérite-t-elle d’être posée, mais je suis d’accord avec les conclusions de l’équipe éditorial qui s’est d’abord assurée que les soldats faisant état de ces inconduites les avaient signalé aux autorités compétentes.

Mon cas de conscience concerne le fait de partager ce morceau de recherche mûrement réfléchi sur facebook, là où la recherche soigneuse et la réflexion sont des plus rares. Je ne crois pas qu’il soit sage de le faire, précisément en raison de la nature volatile de la plupart des opinions qui s’y expriment et qui me semblent des plus fragiles – reposant, pour la plupart, sur un besoin d’admirer une sorte d’idéal irréaliste. Dans cette perspective, l’Ukraine et chaque Ukrainien se doivent d’être braves, loyaux, exempts de toute corruption and chaque individu chez les militaires se doit d’être un ange gardien veillant sur le peuple.

Evidemment, c’est irréaliste. Je ne suis pas certaine que de le dire dans ce contexte soit particulièrement utile.

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Au cirque ce matin, quatre personnes se sont dites prêtes à contribuer un montant fixe à chaque 15 du mois pour un envoi à une personne en Ukraine qui distribue des vivres et autres provisions à des personnes isolées dans les villages. Je préfère les initiatives privées avec des personnes de confiance aux contributions aux grands organismes – nécessaires, sans aucun doute – mais où un pourcentage important du don est consacré à la gestion et à l’administration de la structure.

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I see I must correct an affirmation I made yesterday since the person who corrects my texts tells me he delights in reading me. What is there to say other than : thanks, I’m glad for him and for me also. Upon waking this morning, I told myself that all the texts in 34 rue des Arcades would necessarily be those of observations by the one called Estelle Loiseau. After thinking about it, these other texts (inner observations by these same characters) will be in another collection of shorts.

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An issue of conscience concerning The Kyiv Independent and facebook: today’s editorial puts the question: Why has the paper chosen to publish stories about misconduct in the Ukrainian military. Not only is the question worth asking but I agree with the conclusions reached by the editorial team who first insured that soldiers reporting these misconducts had brought them to the attention of the proper authorities.

My issue of conscience is in sharing this piece of carefully researched and thought out journalism on facebook where careful research and thoughtfulness are rare indeed. I don’t think it is wise to do so, precisely because of the volatile nature of most of the opinions expressed and how they strike me as extremely fragile – resting, for the most part, on a need to admire a kind of unrealistic ideal. In this view, Ukraine and every Ukrainian must be brave, loyal, no corruption must remain and every person in the military over there is a guardian angel over the people.

Of course this is unrealistic. I’m not sure saying so in that context will be particularly useful.

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At the circus this morning, four people agreed to donate a fixed amount every 15th of the month, to be sent to someone in Ukraine who uses the money to provide food and other goods to isolated people in the villages. I prefer private initiatives with trustworthy people to contributions to large organizations – they are necessary, of course, but a fair percentage of the donation must go to the management and administration of the structure.