La colère/Anger

Ce matin, au sortir d’un rêve incompréhensible à première vue, je me suis rendue compte que l’accès quasi irrationnel de colère que j’ai éprouvé hier contre un auteur qui n’en méritait pas autant, (enfin…), avait une source bien personnelle que ce rêve s’était justement efforcé de m’indiquer.

Dont acte. Comme l’aurait exprimé le brave sapeur Camember ‘il y a des limites qu’on ne saurait franchir sans les dépasser.’

L’une de ces limites – largement dépassées, oh combien : la compréhension que méritent les malheurs des autres, malheurs les amenant à traiter des autres comme des chaussettes trouées inutiles.

‘Il faut comprendre, elle est malade, elle souffre, elle ne se rend pas compte…”

et parce que moi, je ne suis ni malade, ni souffrante, il ne me reste qu’à encaisser et comprendre. Jusqu’à ce que le bouchon saute.

Bref, j’ai relu, ligne par ligne, la traduction que cette personne avait approuvée à l’époque et dont elle prétend maintenant qu’il y manque 20 pages. Si elle a écrit ces pages depuis, je n’en sais rien. Mais je suis doublement soufflée par cette affirmation et par le fait qu’elle n’a même pas la décence de s’adresser directement à moi, mais coince une tierce personne dans ses histoires.

Voilà. Que la traduction soit approuvée ou non par cette maison d’édition, je ne veux même plus en entendre parler et je mets le tout sous la colonne des leçons apprises, sur le tard, concernant la juste mesure à respecter dans les offres d’aide à quelqu’un – surtout après avoir appris qu’elle avait le don de se brouiller avec tout le monde.

Des 7,773 milliards de personnes sur terre, je crois que je vais prêter attention à quelques autres à part elle-même, parce que j’en ai vraiment marre d’assumer les conneries des autres.

*

This morning, after waking from a dream I found incomprehensible in the awake state, I realized that the quasi-irrational anger I experienced yesterday against an author who didn’t deserve all that, (maybe), came from a most personal source that this dream was attempting to point out to me.

Got it. As the good old sapeur Camember would have said “there are limits one cannot cross without overstepping them.”

One of those limits – largely overstepped, and how : the understanding owed to other people’s miseries, miseries that lead them to treating others like useles socks with holes in them.

‘You must understand, she is ill, she is suffering, she doesn’t realize…”

and because I am not ill, and I am not suffering, all that’s left for me to do is to understand. Until the cork pops out of the bottle.

In short, I read through ,line by line ,the translation this person had approved at the time, and in which she now claims 20 pages to be missing. If she has written these pages since, I know nothing about them. But I’m doubly incensed both by this affirmation and by the fact she does not even have the decency to address herself directly to me, but drags a third party into her messes.

Voilà. Whether the translation is approved for publication or not, I don’t even want to hear about it anymore and put the whole matter under the heading of lessons learned, late, about the fair measure to respect when offering to help other people – especially after learning that she is gifted in messing up relationships with everybody.

Of the 7,773 billion other human beings around, I think I’ll pay attention to a few others than herself because I’ve really had enough of sweeping up after other people’s messes.

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