“ah, mon dieu….!”/”oh my gawd….!”

Lorsque, sur facebook ou ailleurs, je vois ou j’entends une phrase sur le caractère “incompréhensible” de la “passivité” du “peuple russe”, je ferme tout et je m’occupe de quelque chose d’utile. Parce que, vraiment, cette morgue du “sachant” qui n’ayant jamais vécu sous un régime autoritaire, se permet de râler un bon coup, comme preuve ultime de sa “liberté”, avant d’accepter d’ingurgiter le soporifique de l’heure – nouvelle série, par exemple, qui lui donnera l’impression de tout comprendre sur la guerre, ou l’arme nucléaire ou le tiramisu, le vrai – ça m’énerve profondément.

Ou alors quand je reviens et je trouve un commentaire comme celui-ci : “Mais dans quel monde vivons-nous? C’est affreux, je ne sais plus quoi penser !” Comme si, d’un coup, la dame (car, malheureusement, ce genre de commentaires provient surtout de femmes), la dame, dis-je, venait de s’éveiller d’un doux rêve dans lequel tout était “luxe, calme et volupté”…Ça. m’énerve beaucoup, ça aussi.

Ou ce truc à hurler. Ce que je n’ai pas fait, bravo pour moi: “On devrait arrêter de mentionner l’utilisation de l’arme nucléaire, ça ne fait qu’encourager Poutine à y penser.” Doux seigneur des petits poissons, ayez pitié de nous. Voilà donc, qu’en plus de tout le reste, nous sommes coupables d’inspirer des pensées impies à Poutine, celui qui brandit la mencae nucléaire au moins depuis 2014.

Les trolls ? Un fait ennuyeux, à ignorer comme les pubs débiles. Non, ce qui élève ma pression artérielle, c’est la stupidité. Les bla-bla interminables des pseudo-experts – boudu, qu’est-ce qu’il y en a une flopée!

Temps d’éteindre tout et de passer à autre chose.

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When on facebook or elsewhere, I see or I hear a sentence on the “incomprehensible passivity” of the “Russian people”, I shut down everything and get busy with something useful. Because, really, that haughtiness of the “knowing” who having never lived under an authoritarian regime, allows himself the privilege of kvetching for a while as ultimate proof of his “freedom”, before accepting the latest soporific – a new series, for example, one that will give him or her the impression of understanding everything about the war, or nuclear weapons, or the one and only real tiramisu – it annoys me greatly.

Or when, upon returning, I encounter a comment such as : “But in what world are we living? This is awful, I don’t know what to think anymore!” As if, all of a sudden, the woman (because, unfortunately, that kind of comment comes maintly from women), the woman had just awoken from a gentle dream in which everything was “luxurious, calm and voluptuous…” – that also really gets on my nerves.

Or – this was a howler. I didn’t howl, hurray for me: “We should stop mentioning the use of nuclear weapons, it just encourages Putin to think about them.” Oh lord of the little fishes, have mercy. To top it all off, we are guilty of inspiring nasty thoughts to Putin who’s been brandishing the nuclear threat at least since 2014.

The trolls ? A boring fact of life, just like ever-dumber ads. No, stupidity is what raises my blood pressure rise. The unending blah-blah from pseudo-experts – lord, they are legions!

Time to shut everything down, and move on to something else.

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