
(image: le floutage est intentionnel/the blurring is intentional)
Simple rappel: cris, hurlements et grands blablatages dans les média ne peuvent pas noyer quelques paroles vraies, murmurées dans une oreille.
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Ça vaut pour les hurleurs et les frimeurs de tous poils, d’ailleurs.
Hier, sur l’un des ‘fils’ que je suis, apparaît le nom d’un grand frimeur devant l’Eternel que j’avais perdu de vue depuis plusieurs années. Ah! la terre entière sera sauvée par ses indignations de bon aloi (quand vient l’heure d’agir, par contre, et moultes preuves à l’appui, monsieur est aux abonnés absents.)
Ce matin, c’est au tour d’un autre ‘homme de bien’ à se manifester ailleurs. Il présente d’abord sa carte de visite: monsieur est pacifiste, anti-militariste et anticapitaliste. Puis, sur la montgolfière de ses propres mots, il fustige le recours aux armes en Ukraine. Il faut négocier, clame-t-il, et que les Nations Unies trranchent le dilemne. Apparemment, le fait que l’agresseur russe a droit de véto au Conseil de Sécurité est un fait qui n’a pas à intervenir dans son crédo anti-militariste.
Je relis Arendt. Encore et encore. Sur les célèbres “droits de l’homme”, notamment. Qui se résument, selon elle, au droit d’avoir des droits, puisque, encore et toujours, on nous en offre la démonstration : sans citoyenneté, de droits, vous en avez aucun.
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Révision
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A simple reminder: cries, howls and great yammerings in the media are incapable of drowning a few true words whispered in an ear.
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Yesterday, on one of the “threads’ I follow, I see the name of a world-class show-off I had lost sight of, many years ago. Ah! The whole world will be saved by his resounding indignations (when comes the time for action however, as proven on several occasions, the man’s phone rings ‘disconnected’.)
This morning, it was the turn of another “man of goodwill” on another post. First, he displays his calling card: he is a pacifist, anti-militarist and anticapitalist. Then on the hot air balloon of his own words, he denounces the use of weapons in Ukraine. Negociations are the answer, he proclaims, and the United Nations must resolve the dilemna. Apparently, the fact the Russian aggressor holds a veto on the Security Council has no business interfering with his anti-militarist credo.
I read and re-read Arendt. Again and again. On the famous “rights of man”, notably. Which can be summarized, in her words, in the right to have rights since, over and over again, we are offered the demonstration: without a citizenship, you have no rights whatsoever.
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