Je sais. Si je dis le mot existence, comme moi, vous allez penser à des trucs tout bêtes comme de l’air pas trop pollué, de l’eau pas trop contaminé, de la nourriture en quantité suffisante, un abri, du chauffage, si nécessaire…Mais tout ça, c’est parce que vous êtes intoxiqués par la propagande occidentale, comme moi. Il y a une menace beaucoup plus importante en jeu, ces jours-ci, et c’est Monsieur Peskov, le porte-parole du Kremlin, qui l’a expliquée à la journaliste de CNN, Christiane Amanpour qui le taraudait pour savoir si son patron brandissait la menace nucléaire juste pour faire peur ou s’il l’utiliserait pour de vrai.

Ça nous a valu un cours sur la vérité, telle que définie dans le scénario du Kremlin et, finalement, la confirmation qu’en effet, l’option nucléaire faisait partie de l’arsenal à déploiement possible si “l’existence de la fédération russe se trouvait menacée”.

Ce qui ne nous avance pas d’un iota, puisque, de toute évidence, bombarder, affamer et tenir en otage des civils d’un pays voisin qu’on a envahi n’entre pas dans le calcul de ce qui est existentiel et de ce qui ne l’est pas. Faut-il comprendre que les 44 millions d’ukrainiens – sans même envahir leur voisin – représenteraient une ‘menace existentielle’ pour les 146 millions d’habitants de la fédération russe ?

Je ne sais pas si cette vidéo sera disponible à partir de mon blog et, malheureusement, elle ne contient pas le passage en question, mais ça donne quand même une idée de la ‘logique’ – car s’en est une – qui prévaut au Kremlin. Ce qui est fascinant avec la logique, c’est qu’elle mène toujours à une conclusion basée sur son point de départ. Si ce dernier est pourri, le résultat le sera aussi.

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Pendant ce temps, des imbéciles souffrant d’une addiction à la logique pourrie s’emploient à démolir les bases sur lesquelles repose leur propre pays, au nom des intérêts des groupes de pression qui financent leurs campagnes, préparent leurs analyses et les argumentaires qui y correspondent. Ça n’est pas Don’t Cry for me Argentina, qu’il faudrait chanter mais plutôt Don’t Cry for America…

(Je pourrais aussi inclure ici le climat nauséabond que certains s’emploient à développer ici en France, ça sera pour une autre fois, ou pas du tout, peut-être.)

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Cette nuit, j’ai fait un rêve tellement merveilleux que je ne voulais même pas me réveiller. Mais ça se fait tout seul, pour ainsi dire. Alors j’ai simplement noté ceci en ouvrant les yeux, et on verra si ça donne quelque chose:

“Il vient de l’entre-monde, dit-il. Normalement, la seule voie d’accès est par les rêves. Mais, à l’occasion, une brèche s’ouvre dans le monde éveillé. Eveillé à …enfin, il ne veut pas nous blesser, nous les humains, mais, franchement, ce que nous appelons la réalité, ici…Il dit que ça lui fait peur et c’est pour ça qu’il ne sont pas nombreux de l’entre-monde à s’aventurer chez nous, même pour un petit coup d’oeil.”

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I know. If I say the word existence, like me you will start thinking about stuff such as air that’s not too polluted, water that’s drinkable, food that’s edible, a shelter, some way to stay warm, if need be…But all that is because you are intoxicated by Western propaganda, just as I am. There is a much more important threat at play, these days and the spokesman for the Kremlin, Mr. Peskov explained it to CNN journalist Christiane Amanpour who was badgering him to find out if his boss was only evoking the use of nuclear weapons as a scare tactic, or if he would seriously consider such a weapon.

This led to a lesson in truth-telling as defined in the Kremlin playbook and, finally, to the confirmation that, yes indeed, the option of deploying a nuclear weapon was in the realm of possibilities “should the existence of the Russian Federation be threatened.”

Which didn’t move us forward by so much as an inch since, clearly, bombing, famishing, holding hostage civilians of a neighbouring country you have invaded does not feature in the computation of what is existential and what isn’t. Are we to understand that the 44 million Ukrainians – without even invading their neighbour’s territory – represent an existential threat to the 144 million citizens of the Russian Federation?

I don’t know if this video will play from my blog, and unfortunately it does not contain the exchange concerning the possible use of the nuclear option. But it still gives a good idea of the logic – because there is definitely a logic at play – in the prevalent view at the Kremlin. The fascinating thing about logic, is that it always leads to a conclusion based on the point of departure. If the latter is rotten, the conclusion will be also.

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Meanwhile, in the USA, infuriating addicts to scum-logic are busily wrecking the foundations of their own country, all in response to those financing their campaigns and, in many cases, providing the analyses and the talking points that go with them.

(I could also mention here the nauseating atmosphere some work at developing here in France. Some other time maybe, or then again, maybe not at all.)

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I had such a wonderful dream last night that I didn’t even want to wake up. But that happens on its own, so to speak. So I simply jotted the following down when my eyes opened, and we’ll see if anything further comes from it:

“he comes from the inbetween world, he tells me. Normally, the only access road is through dreams. But occasionally, a breach opens up in the awake world. Awake to…well, he doesn’t want to offend us but, frankly, what we call reality, here, us earth people…It’s scary. and that’s why very few from the inbetween world risk crossing into our world even for a quick look-see.”