Hier, au travers de tous les bruits de guerre et savantes analyses sur leur résolution, entre deux de ses appels super-utiles au président Poutine, un conseiller a rappelé à Monsieur Macron que nous étions le 8 mars et qu’il fallait dire un petit quelque chose à “l’électorat féminin”. Chose due, chose faite: Macron d’annoncer virilement et avec détermination que sous sa gouverne, l’Europe serait “féministe.” (Et maintenant, vous m’excuserez mais je dois parler à Vladimir Poutine de l’extension du féminisme à l’ensemble du continent.)

Franchement, si les chiens avaient le droit de vote, Macron leur promettrait une représentation proportionnelle au sein de son gouvernement. Pas à tous, bien sûr – uniquement aux chiens nés dans un chenil français, pucés (électroniquement, s’entend), portant collier et correctement dressés par leurs maîtres. (Et maintenant, vous m’excuserez mais je dois parler au président de l’association des Rottweilers.)

Le plus désolant dans l’histoire, c’est de regarder la bousculade des candidats et candidates à la noble vocation présidentielle. Ça ne donne pas envie de se lancer dans du porte-à-porte pour l’un, l’une ou l’autres (souvenir très, très ancien du porte-à-porte dans les escaliers extérieurs tournants à Montréal et d’une descente assistée par balustrade quand j’avais toqué à la porte d’un monsieur pas content du tout et qui était muni d’un bras pousseur des plus vigoureux.)

Pendant ce temps… mais est-il même utile de le dire, la situation se dégrade de jour en jour davantage en Ukraine, et il est difficile d’imaginer une ‘sortie honorable’ pour un agresseur pour qui seule une victoire est acceptable, quel qu’en soit le prix.

Ici, le ciel est parfaitement dégagé ce matin et, de l’autre côté de la rivière, le soleil projette l’ombre des grands arbres sur le mur blanc de la chapelle St-Roch. Un ami paysagiste doit passer me voir concernant le potager à créer derrière chez-moi. Et d’une façon ou d’une autre, je dois reprendre mes sentiers fictifs, même s’ils mènent tous dans des taillis.

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Fourteenth day of the war launched against Ukraine by Russia.

Yesterday, amid all the war sounds and learned analyses concerning their resolution, between two of his super-useful calls to President Putin, an advisor reminded Monsieur Macron that this was March 8th and that he had to say a little something to the “female electorate”. Promise given, promise held: Macron with virile determination announced that under his governance, Europe would be “feminist”. (And now, if you’ll excuse me, I must speak to Vladimir Putin about extending feminism to the entire continent.)

Frankly, if dogs had the right to vote, Macron would promise them proportional representation in his government. Not to all of them, of course – solely to dogs born in French kennels, electronically tagged, wearing a collar and correctly trained by their masters. (And now, if you’ll excuse me, I must speak to the president of the Rottweilers’ Association.)

The saddest in all this is to see the crush of candidates to this noble presidential calling. It doesn’t inspire the desire to launch into door-to-door sollicitations for the one or the other (very very ancient memory of door-to-door endeavours in Montreal’s twisting outdoor stairs and of one balustrade-assisted descent when I knocked on the door of a gentleman who was not at all pleased about it and was equipped with a vigorous shoving arm.)

Meanwhile…but is there any point in saying it, the situation degenerates more and more in Ukraine, and it’s hard to imagine an “honorable way out” for someone who can only accept victory at any cost.

Here, the sky is perfectly clear this morning and on the other side of the river, the sun casts the shadows of the tall trees against the white wall of the St-Roch chapel. A friend who works in landscaping is coming by to see me about a vegetable garden in my backyard. And one way or another, I must get back into my fictional writing efforts, even if every track leads straight into the thickets.