
Résumé de ma vie sociale ‘en live’ cette semaine:
lundi: néant
mardi: en après-midi, quelques minutes de conversation avec celui qui fabrique et livre des pains chez-moi pour quelques autres personnes; contacts (environ 30 secondes chacun) avec les trois venus prendre livraison.
mercredi: l’explosion ! C’est-à-dire, en matinée, la classe d’une heure au cirque, en compagnie de l’instructeur et de deux autres personnes.
jeudi: échange de bons voeux avec des marchands sur le marché (2) lors d’un achat de 4 poires et 4 oranges. La perspective de retourner immédiatement dans le silence rempli de mes propres pensées m’envoie prendre un café; je passe environ 15 minutes à déblatérer contre le gouvernement avec le patron.
vendredi: néant.
Qu’en sera-t-il d’aujourd’hui ? le suspense m’étreint.
Et oui, l’écriture avance un peu. Je ne peux pas dire que je danse la claquette, remplie de joie, entre chaque phrase; maintenir l’impulsion est plutôt difficile, et malgré mon addiction à la lecture, il m’arrive de ressentir la nostalgie de l’envie d’un peu de solitude après beaucoup de temps passé avec d’autres. Il faut croire que nous, les humains, nous ne sommes jamais satisfaits.
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La lecture au sujet des celtes demeure des plus instructives. (Claude Sterckx, La mythologie du monde celte, Poche Marabout, Hachette 2009)
(Illustration: les goujons ? L’ami Benjamin Rabier à nouveau, dans un Agenda Gédéon 1997, rempli de ses dessins d’animaux.)
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A summary of my socialising ‘in real time’ this week:
Monday: nothing
Tuesday: a few minutes of conversation with the one who makes and delivers bread to my place for a few other people; contacts (approximately 30 seconds each) with the three who came to pick up their loaf.
Wednesday: the explosion! Which is to say in the morning, a full hour at the circus along with the instructor and two other people.
Thursday: an exchange of good wishes with some merchants (2) on the market after buying 4 pears and 4 oranges. The thought of making my way immediately back into silence filled with my own thoughts sent me for a coffee, where I spent some 15 minutes criticising the government with the owner.
Friday: nothing.
How will my social life fare today? The suspense is almost unbearable.
And yes, the writing does progress somewhat. I can’t say I’m tap-dancing my way along, filled with joy after each sentence; keeping some sense of momentum is proving difficult, and despite my addiction to reading I am longing for those times when you long for a bit of quiet time after seeing a lot of people. I guess we humans are never satisfied.
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The reading about the Celtic worlds remains most interesting.
(Illustration: the fish (apparently known as ‘gudgeon’ in English) ? Again by Benjamin Rabier in a 1997 Agenda de Gédéon filled with his animal drawings.)