Quand le chemin – physique ou mental – est étroit, le même principe s’applique que sur le fil de fer: de la taille jusqu’à la plante des pieds: l’enracinement. De la taille jusqu’aux cheveux l’élévation maximale.

Et le regard bien fixé sur le but.

(Pour ce qui est des principes régissant la figure dans l’illustration, il va falloir que je me renseigne auprès de mes copains du cirque, parce que je ne crois pas la tenter dans un avenir rapproché…Chose certaine, ça requiert une coordination au quart de seconde.)

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Tous les mois, nous nous réunissons à six ou sept pour un atelier d’écriture d’une journée que nous quittons, lessivés mais contents, avec une nouvelle complète…enfin, avec le premier jet d’une nouvelle, évidemment, parce qu’à écrire à ce rythme, on s’emploie à saisir ce qui passe, et non pas à le peaufiner.

La plupart du temps, ce que j’écris en atelier ne ressemble en rien à ce que j’écris, seule chez moi. C’est tout l’intérêt de la chose – question de sortir des ornières qu’on se creuse toujours, à la longue.

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Bref regard sur les informations, où j’apprends la mort de Colin Powell aux Etats-Unis et la bousculade des chefs d’Etat occidentaux pour lui rendre hommage. L’Iraq faisant exception, bien sûr, avec un communiqué disant que le tribunal divin l’attendait. Malheureusement, il n’y a pas de tel tribunal, des gens sont morts et continuent de mourir en raison du mensonge que Powell a accepté de prononcer concernant les “armes de destruction massive” en Iraq, et la gabégie perdure et s’approfondit au Moyen-Orient. Alors à défaut de vérité, le silence serait de mise, il me semble.

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Vous vous souvenez de la petite Amal , la marionnette de 3,5 mètres ? Elle est arrivée en Angleterre après son long voyage sur les routes de l’exil. Plus de nouvelles à ce sujet demain, puisqu’aujourd’hui, j’ai une journée complète d’écriture solo à rattraper.

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When the road – be it physical or mental – is narrow, the same principle applies as in walking the wire: from the waist downward: rooting. From the waist up into the hair: maximum elevation.

And eyes firmly on the goal.

(As for the principles applying to the figure in the illustration, I’ll have to inquire with my buddies at the circus, because I don’t think I’ll be attempting it in a near future… One thing is certain: it requires split-second coordination.)

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Every month, six or seven of us meet for a full day of a writing workshop from which we emerge, exhausted but pleased, with a complete short story…I should say with the first draft of one, obviously, because writing at such a rhythm, you concentrate on grabbing what comes by, not at polishing it.

Most of the time, what I write at the workshop bears little resemblance with what I write alone at home. Which is the main interest in the exercise – a matter of escaping the ruts you always end up digging for yourself in the long run.

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A brief look at the news where I learn of the death of Colin Powell in the United States, and how world leaders in the West are falling over one another to praise him. Iraq being the exception, of course, with a press release saying that the court of God awaited him. Except, unfortunately, no such court exists, people died and go on dying because the man agreed to lie about the existence of “weapons of mass destruction” in Iraq, and the quagmire deepens in the Middle East. So, in the absence of truth, silence at least would be in order, it seems to me.

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Remember Little Amal, the 3,5 meter high puppet ? She’s arrived in England. More about her journey tomorrow, since today, I now have a full day of solo writing in need of catching up.