révélations/(same, without the accent on the e)

curieux. Vu la déferlante incessante d’outrages scandaleux, jour après jour, je devrais souffrir, soit d’un déficit d’indignation due à l’épuisement ou une dépression profonde devant la bêtise humaine.

Mais non. Je ressens surtout un immense soulagement devant le dévoilement de réalités trop longtemps niées et/ou portées au compte de leurs victimes. Car sans l’émergence de la vérité, on ne peut que plaquer une emplâtre sur de la pourriture.

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Une amie m’a prêtée un recueil de chansons, rempli des jolies ritournelles qu’on nous apprenait dans les mouvements de jeunesse de mon enfance. Amitié, liberté, par elles, l’avenir serait plus beau, la-la-la… Et j’y découvre les paroles d’un “Hymne à l’Europe” à pleurer:

“Quand tous les chemins du monde chanteront la liberté

d’une immense et même ronde nous dirons notre amitié

plus de haines, plus de frontières, plus de pauvres, méprisés

tous les hommes sont des frères, c’est la seule vérité.”

Si c’est la “seule vérité” il serait plus que temps que de la pratiquer.

Ce qui exige, d’abord et avant tout, la révélation des inepties, turpitudes, dénis et mensonges

…et un peu de modestie aussi, peut-être ?

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Beaucoup de textes à traduire (et de notes manuscrites, afin de trouver le meilleur angle d’attaque pour la suite de la fiction sur laquelle je travaille). L’ordinateur peine, sans doute avec un fouillis de ‘cookies’, petits robots fureteurs dont je ne sais pas très bien comment me débarrasser sans perdre accès aux sites qui m’intéressent vraiment. Chaque manoeuvre sur ce blog est un exercice dans l’art de la patience.

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Des titres à découvrir. Notamment, les romans de Abdulrazak Gurnah et France-Afrique, l’Empire contre-attaque sur les siècles d’impérialisme français.

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Suite de la journée, dès que le programme acceptera de sauver le texte, le publier, et se refermer.

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odd. Considering the endless tsunami of scandalous outrages, day after day, I should suffer either from an indignation deficit brought on by exhaustion, or deep despondency over human stupidity.

But no. I mostly experience a huge relief over the revelation of realities that were denied for much too long and/or blamed on their victims. Because without truth emerging, you can only stick a dressing on a rotting limb.

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A friend lent me a booklet of songs, filled with the lovely ditties they taught us in the youth movements of my childhood. Friendship, Freedom, by which the future would be so much better, lah-dee-dah. And in it, I find the words to a “Hymn of Europe” that are enough to make you cry:

“When all the roads in the world will sing of freedom

in a huge circle we will talk of our friendship

no more hatred, no more borders, no more poor despised ones

all men are brothers, this is the only truth.”

First and foremost, this calls for the revelation of ineptitudes, shameful deeds and lies denied…plus a touch of modesty, perhaps ?

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Many texts to translate, (and handwritten notes as I look for the best angle from which to approach the rest of my fictional tale). The computer struggles, probably through thickets of ‘cookies’, those little snooping robots I don’t know how to clear out without also losing access to the websites that matter to me. Each move on this blog is an exercice in the art of patience.

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Titles to discover. Among them, the novels of Abdulrazak Gurnah and France-Afrique, l’Empire contre-attaque, on the centuries of French imperialism in Africa.

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Moving on to the day, as soon as the program accepts to save, publish and shut down.

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