J’essaie de l’imaginer. Un ou une fonctionnaire d’un certain niveau puisque sa note de service sera distribuée à ceux et celles qui déterminent si, oui ou non, une personne qui a réussi à s’échapper d’Afghanistan, traverser l’Europe pour venir s’échouer dans “la patrie des droits de l’homme” pourra y demeurer un peu, longtemps ou pas du tout. D’après la note de service, le vent tourne résolument en faveur du “pas du tout” pour un grand nombre d’entre eux car, nonobstant des détails tels les attentats terroristes meurtriers, ciblés et autres, la guerre est terminée là-bas. Voilà. De toute façon, leur protection n’aurait valu qu’en temps de guerre, alors, de toute évidence, ils n’ont qu’à entrer chez eux. (Eviter la Grèce, la Bulgarie, la Hongrie, ne pas tenter le passage via la Turquie; il y a toujours les tunnels de lignes de métros désaffectés pour ceux et celles qui ne craignent ni les rats ni l’obscurité.)

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champagne et sophrologie : il s’agit de l’une des nombreuses suggestions de vacances que j’ai découpées dans une copie du Figaro Magazine laissée à la clinique par un patient. Vous pourriez aussi “célébrer l’art de vivre à la française” en allant pêcher à la mouche en Normandie (attention ! “pas question de tuer les poissons, on les remet à l’eau dès qu’ils ont mordu l’hameçon. À partir de 290€ la nuit et la journée de pêche – matériel fourni.”) (Est-ce qu’on baptise la petite bête avant de la relâcher, avec une injonction à ne plus pécher ?)

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Je disais donc…ah oui, les Afghans. Les Soudanais. Euh, les Tchéchènes…

“Progresser au tennis en Grèce“, “Se régaler face au Bassin d’Arcachon“, “Bouler Green au Pays Basque”...

Zut ! Le Figaro Magazine ne propose pas “L’art de planter des choux dans la Creuse”

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I try to imagine him or her. A civil servant of a certain level since his or her note will be disributed to all those who determine if, yes or no, a person who managed to escape from Afghanistan, cross Europe and land on the shores of the “home of human rights” will be allowed to stay for a bit, for a long time, or not at all. According to this note, the wind has turned solidly in favor of “not at all” for a great number of them because, notwithstanding details such as deadly terrorist attacks, targeted or not, the war is over in their country. There you go. In any event, their protection would have only lasted as long as the war was on, so, obviously, they need to go home. (Avoid Greece, Bulgaria, Hungary, do not attempt passing through Turkey; you can always settle in the tunnels of disaffected subway lines, should you not fear rats and darkness.)

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Champagne and sophrology: this is one of the many holiday suggestions I clipped out of a copy of Le Figaro Magazine a patient had left behind at the Clinic. You could also “celebrate the art of French living” by fly-fishing for trout in Normandy (Caution! “there can be no question of killing the fish who are immediately released after taking the bait. Starting at 290€ per night, fishing equipment provided.”) (Do you baptize the little critter before releasing it with an injunction to sin no more?)

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As I was saying…ah yes, Afghanis. Sudanese. Uh…Chechens…

“Improve your Tennis in Greece“, ” Feast on the Arcachon Basin“, “Bowling Green in Basque Country“…

Drats. Le Figaro Magazine does not offer up “The Art of Planting Cabbages in the Creuse”…