ah lala/oh boy

L’humour requiert une forme de détachement pour lequel je n’ai pas l’énergie suffisante en ce moment. Alors, pour l’heure, je me contente de terminer un récit laissé en plan avant l’hospitalisation. Je voulais l’éloigner autant que possible des éléments autobiographiques qui lui servent d’ancrage. Finalement, je me contente de changer les noms, les dates et d’éliminer une série d’éléments pour m’en tenir à quelques faits essentiels. Il n’y a rien d’humoristique dans ce récit, mais pas de grands épanchements mélodramatiques non plus. Les faits en eux-mêmes sont tellement courants qu’il n’y a pas lieu de faire autre chose qu’une sorte de compte-rendu.

(Mais, d’une façon ou d’une autre, j’ai bien hâte de me remettre à rire de bon coeur bientôt, ça oui ! Parce que s’il faut attendre que le monde se porte mieux d’abord, on risque de faire grise mine jusqu’au Royaume qui ne viendra jamais…)

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Humor requires a form of detachment for which I don’t have sufficient energy at the moment. So, for the time being, I settle for finishing a short story I left uncompleted before the hospitalization. I wanted to distance it as much as possible from autobriographical elements that served to anchor it. Finally, I settle for changing names, dates and eliminating a series of elements in order to concentrate on a few essential facts. There’s nothing humoristic in the story, but no great melodramatic outpourings either. The facts in themselves are so commonplace there’s no need for anything other than a kind of factual narration.

(But, one way or another, I’m really looking forward to lighthearted laughter soon, oh yes! Because if we have to wait for the world to run more smoothly first, we risk pulling long faces from here to the Kingdom that won’t come ever…)

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