mon dieu…/lordy lordy…

non non ce ne sont pas les dessins sur le mur de la chambre dans laquelle on m’a transférée. Ici, j’ai plutôt droit à une murale complète comprenant: un soleil, 3 fleurs, 5 papillons, trois nuages et – une fois la porte de chambre refermée…2 lapins coquins qui me font de l’oeil.

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Et, hier soir, j’y ai eu droit à un jeu d’eau – pas aussi impressionnant que dans les jardins de Versailles – mais tout de même: ça glougloutait et ça coulait du plafond (problème de condensation dans l’air conditionné, sans doute.) Les infirmières ont pris moultes photos et avisé les services concernés; on devrait venir réparer le problème aujourd’hui, me dit-on. (Et voici justement le réparateur qui se présente à ma porte.)

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De toute façon, les doses massives d’antibiotiques qu’on m’administre m’ont transformée en “serial killer” de micro-organismes qui ne demandaient qu’à vivre, croître et se reproduire, n’est-ce pas; je gère facilement mes états d’âme afférents, et j’assume la culpabilité de ce carnage qui m’évite une chirurgie désagréable dans l’immédiat.

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Rien d’autre à dire pour l’instant. Je suis certaine que les journaux sont remplis de nouvelles affolantes et d’inepties patentées; j’en prendrai connaissance plus tard; pour l’heure, je continue à accumuler des notes sur tout le matériel humain et autre qui s’offre à moi durant ce séjour en clinique, séjour assez mouvementé.

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no no these are not drawings on the wall of the room to which I was transferred. Here, I’m entitled to a complete mural showing a sun, 3 flowers, 5 butterlies, three clouds and – once the door is closed…two mischevious rabbits giving me the eye.

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And last night, I was reated to a water show, -not as impressive as in the gardens at Versailles, for sure, but impressive nonetheless: there was gurgling and dripping from the ceiling (a problem due to condensation in the air conditioning, no doubt. The nurses took lots of photos and notified the services; repairs will take place today, I am told.(And here he is the maintenance man, as I write.)

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At any rate, the massive doses of antibiotics I’m administered have now made me a serial killer of micro-organisms who only wished to live, thrive and raise the next generation, yes? I can cope with my guilt at producing a carnage that saves me from an unpleasant surgery for the time being.

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Nothing more to day for the time being, I’m sure the papers are full of terrifying news and patented silliness; I’ll take a look later. For now, I’ll go on taking notes on all the material, human and other, offered up during this fairly agitated time in a clinic.

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