Calico pie (Edward Lear)

Calico pie,

The little birds fly

Down to the calico-tree:

Their wings were blue

And they sang “Tilly-loo!”

Till away they flew;

And they never came back to me

They never came back

They never came back

They never came back to me!

Calico jam,

The little fish swam

Over the syllabub Sea.

He took off his hat

To the Sole and the Sprat,

And the Willeby-wat

But he never came back to me;

He never came back

He never came back,

He never came back to me.

Calico ban

The little mice ran

To be ready in time for tea

Flippity flup

They drank it all up,

And danced in the cup:

But they never came back to me

They never came back

They never came back

They never came back to me

Calico drum

The grasshoppers come

The butterfly, beetle, and bee,

Over the ground,

Around and round,

With a hop and a bound

But they never came back

They never came back

They never came

They never came back to me.

*

While awaiting better inner vibes, the next up will be: The Nutcrackers and the Sugar tongs

The Nutcrackers sate by a plate on the table;
The Sugar-tongs sate by a plate at his side; 
And the Nutcrackers said, “Don’t you wish we were able
Along the blue hills and green meadows to ride? 
Must we drag on this stupid existence forever,
So idle and weary, so full of remorse, 
While every one else takes his pleasure, and never
Seems happy unless he is riding a horse?

and so on…

*

1ère approximation en français:

Pâté calicot

Les petits oiseaux

Nichaient dans l’arbre-calicot

Leurs ailes étaient bleus

Ils chantaient ‘lore-lieu-lieu’

Puis d’un coup s’envolaient

Vers moi il n’y avait

De retour il n’y avait

De retour il n’y avait

Jamais

Gelée calicot

P’tit poisson dans les eaux

De la Mer de la menthe au sirop

Son chapeau très sérieux

A la sole aux grands yeux

Chaque jour il levait mais

Vers moi  il n’y avait

De retour il n’y avait

De retour il n’y avait

Jamais

 

Quatre-heure Calicot

 Au thé les souriceaux

Se précipitaient tous aussitôt

Glou-glou et glou-bu

quand ils avaient tous bu

Dans la tasse ils dansaient mais

Vers moi il  n’y avait 

De retour il n’y avait

De retour il n’y avai jamais

Tambour calicot

Des sauterelles en troupeau

Papillons abeilles asticots

En rondes éperdues

Sarabandes saugrenues

Ils sautaient s’envolaient

Et parfois s’épiaient mais

De retour il n’y eut

De retour il n’y eut

Vers moi de retour,

Jamais.

*

En attendant de meilleures ondes intérieures, le prochain sera la balade du casse-noisette et de la pince à sucre :

Casse-noisette sagement près de l’assiette assis

Près de la pince à sucre, sagement assise aussi,

De lui dire:  l’idée ne te vient-elle jamais

D’ailler explorer prairies et forêts

Devrons-nous demeurer ainsi confinés

Inutiles et lassés, de remords dévorés

Alors que tous se déclarent au comble du bonheur

Sur le dos d’un cheval à galoper sans peur

(et ainsi de suite…)

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