
qui ont fait naufrage, depuis la publication du catalogue. Ceux qui croulent sous les manuscrits (“s’il-vous-plaît, ne rien envoyer avant 2023, merci”), d’autres où la lecture du catalogue dit clairement qu’on y serait accueillie comme un chien dans un jeu de quilles. À Montréal, Boréal ne peut accepter que des manuscrits de résidents canadiens, pour raisons administratives (?). Et ainsi de suite.
J’en suis à la lettre d dans la liste des possibles. Neuf possibles à examiner de plus près.
(L’illustration n’a rien à voir… mais un peu quand même, vu l’enfance du personnage principal. Elle illustrait une rencontre avec l’écrivaine Djalla-Maria Longa pour un livre que je ne connais pas, Mon enfance sauvage. Rencontre à laquelle je n’ai jamais assisté, il y a de cela quelques années, mais dont quelques affiches m’étaient restées dans un tiroir.)
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Rien à voir non plus, mais au royaume de l’absurde, certains se surpassent: un titre dans le quotidien britannique The Guardian nous annonce que le premier ministre, Boris Johnson s’apprête à ‘autoriser les étreintes’ lors de la ré-ouverture des espaces clos, le 17 mai. Et ben, sachez, papounet Johnson, que notre papounet à nous s’apprête à nous autoriser des sorties jusqu’à 21 heures à compter du 19 mai, sans un seul mot au sujet des bisous-bisous. – hein, qu’est-ce vous vous en dites ? Ce qui n’est pas interdit est autorisé, je crois… (personnellement, je vis très bien sans les bisous-bisous obligatoires à tout venant, préférant réserver les bisous-bisous pour ceux et celles que j’aime bien.)
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et allez hop, pour une autre louchée de traduction.
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who went belly up since the publication of the list. Those drowning in manuscripts (“please don’t send anything before 2023, thank you”), others where a simple look at their catalogue clearly shows you would as welcome as a dog in a bowling alley. In Montreal, Boréal can only accept Canadian residents for administrative reasons (?). And so on.
I’m at letter d in the list of possibilities. Thus far, nine possibilities worth exploring further.
(The illustration has nothing to do with the topic, although maybe it does, in a way, given my main character’s childhood. It illustrated a meeting with a writer by the name of Djalla-Maria Longa for a book I’ve never read, titled, Mon enfance sauvage (My Wild Childhood). A meeting I did not attend, many years ago, but from which I had a few flyers in a drawer.
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This has nothing to do with what comes before, except to say that, where absurdity reigns, some reign higher than others: a headline in the British The Guardian informs that Prime Minister Boris Johnson is about “to allow hugging” with the opening of enclosed spaces on May 17. Oh yeah? Well, daddykins Johnson, our daddykins is about to allow us to stay out until 9 PM as of May 19, without a word about kiss-kissing, what do you say about that? What is not forbidden is authorized, I think… (personally, I can do without mandatory kiss-kisses on all and sundry, and prefer reserving them for people I really like).
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and off I go for another spoonful of translating.