
comment les autres se débrouillent avec ces longues périodes d’isolement qui perdurent
et à la lecture des informations du jour, je me demande ce que seront la terre et ses habitants dans une trentaine d’années – question qui, manifestement, ne préoccupe nullement ceux et celles en position de “direction” – politique, industrielle, commerciale.
À Fukushima, on accumule les réservoirs d’eau contaminée ayant servi à refroidir les réacteur nucléaires endommagés lors du tsunami. Il est question de déverser ces eaux dans l’océan – mais, rassurez-vous braves gens, la radioactivité sera “minime” (prière d’en avertir les poissons qui accumuleront ces traces minimes dans leurs tissus et les transmettront via la chaîne alimentaire).
Le nucléaire – ah, le nucléaire ! que serait l’humanité sans lui
et cetera.
J’écris ces mots simplement pour permettre à d’autres mots de prendre la place dans ma tête. Le ciel est bleu, le soleil brille et vivre se déroule toujours dans le présent immédiat, pour le meilleur et pour le pire.
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I don’t know
how others manage with these long and persisting periods of isolation
and reading the daily news, I wonder what the earth and its inhabitants will be like in thirty years from now – a question that, clearly, is of no concern whatsoever to those currently in “leadership” positions – political, industrial, commercial.
In Fukushima, the reservoirs accumulate, filled with water contaminated by the cooling of the nuclear reactors damaged by the tsunami. There is now talk of releasing these waters into the ocean – but, fear not fine people, the radioactivity will be “minimal” (please inform the fish who will accumulate those “minimal” traces in their flesh and pass it on via the food chain.)
Nuclear power – ah, nuclear power ! What would humanity be without it
et cetera
I write this simply to allow other words to occupy my mind. The sky is blue, the sun is shining and living carries on in the immediate present, for better and worse.