Décision difficile, les candidats dans le championnat à la plus grande ineptie du jour se bousculent au portillon ce matin. Il y a tous les candidats habituels, évidemment. Raison pour laquelle mon vote ira à un parti dont vous n’avez jamais entendu parler et dont l’existence ne vous intéresse en rien. J’ai nommé le parti conservateur du Canada – celui-là même qui s’appelait avant le “parti progressiste-conservateur” et dont la devise aurait pu être ‘un pas en avant, trois pas en arrière”.

Donc, les journaux du jour nous apprennent que le parti conservateur du Canada a voté contre la reconnaissance de la crise climatique comme étant réelle. Voilà. Le problème est réglé. Et nous pouvons tous retourner à la scène du thé chez le chapelier fou dans Alice au pays des merveilles.

Vous m’excuserez mais il y a des jours où je me sens submergée par l’ineptie – la mienne comme celle des autres. Comme l’un des personnages dans mes tentatives d’écrits disait il y a deux jours: “Ça devient lassant.”

En effet. Et personnellement ce matin, si j’étais le loir dans l’histoire d’Alice, je les laisserais m’enfoncer tête première dans la théière où je poursuivrais mon petit somme. Je rêverais même peut-être que le-loir-enfoncé-tête-première dans la théière ferait un trophée idéal pour ledit championnat.

Allez. Poursuivons.

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Difficult decision, the candidates in the championship for Greatest Ineptitude of the Day are crowding at the turnstiles this morning. All the usual candidates are there, of course. This being the reason why my vote will go to a party you have never heard about and the existence of which does not interest you in the least. I have named Canada’s Conservative Party – the same one that used to call itself “the Progressive-Conservative Party” whose motto should have been “one step forward, three steps back.”

So, today’s papers tell us that Canada’s Conservative Party has voted against recognizing the climate crisis as real. So there. Problem solved. We can all go back to the Mad Hatter’s Tea Party in Alice in Wonderland.

You will forgive me but there are days when I feel overwhelmed by ineptitude – mine as well as that of others. As one of the characters in one of my writing efforts said two days ago: “It all gets tiring.”

Indeed it does. And personally this morning, were I the Doormouse in Alice’s story, I would let them stick me into the teapot, head first, and continue snoozing from there. I might even dream up the Doormouse-sticking-out-of-a-teapot as the perfect trophy for the above-mentioned championship.

All right. Let’s carry on.