tant qu’à y être…/while we’re at it…

le fouillis d’informations détestables était tel ce matin que j’étais sur le point d’arrêter de les lire lorsque mon regard tomba sur un titre dans The Guardian de Londres: apparemment, un chercheur britannique avait découvert que la majorité des propriétaires d’animaux de compagnie pensait qu’ils retrouveraient leur loulou poméranien ou leur Saint-Bernard dans l’au-delà. Oui, la règle s’appliquait aussi aux chats (suivant son étude des dédicaces inscrites sur les pierres tombales de ces animaux.) Je suppose qu’il en serait de même pour la tarentule ou le serpent à sonnettes préféré d’un amateur d’animaux exotiques, ce qui ne serait qu’équitable.

Je lis tout cela avec le plus grand intérêt, d’autant plus que le chercheur en question était propriétaire de deux poissons rouges et qu’il comptait adopter deux chats…à savoir si les deux espèces établiront une entente cordiale reste à découvrir.

Mes premières réflexions sacrilèges portèrent sur la question de l’hygiène au Paradis. Y avait-il des anges-stagiaires chargés de nettoyer les crottes et autres déjections…Je me repris aussitôt: évidemment que des corps célestes ne sauraient fabriquer des matières fécales, voyons ! Hum…mais gardaient-ils leur capacité à miauler, aboyer, glapir, striduler, et ainsi de suite sous leur forme éthérée? Parvenait-on à entendre le concert angélique au travers de ce tintamarre ? Comment le savoir ?

C’est l’un des grands avantages de la théologie: pendant qu’on s’interroge sur le nombre d’anges qui peuvent danser sur la tête d’une épingle, on n’est pas à se demander si le couvre-feu débutera dorénavant à 19 heures plutôt qu’à 21 heures. Ni comment on peut apprendre au Covid-19 la consigne de PAS TOUCHE ! dans les wagons bondés des métros.

Je retourne immédiatement réfléchir à la taille de l’aquarium au Jardin céleste.

*

the jumble of detestable news was such this morning that I was about to stop reading when my eyes came across a title in London’s The Guardian: apparently, a researcher has discovered that a majority of pet owners think they will be reunited with their beloved chihuahua or Saint-Bernard in heaven. Yes, the rule also applies to cats (according to inscriptions on English tombstones in pet cemeteries). I suppose this would also be the case for someone’s pet tarantula or rattlesnake which would only be fair.

I read all this with the greatest of interest, especially since the researcher owned two goldfish and was about to adopt two cats… the cordial relationship between the two species was yet to be established.

My first sacrilegious reflections were about hygiene in Paradise. Were angels-in-training charged with scooping up dejections and other gloopy by-products… But I caught myself immediately: celestial bodies would not be producing fecal matter, of course! Hm. Did this mean they maintained their ability to bark, miaow, yelp, chirp, and so on in their ethereal form? Could you hear the angelic choir through the din? Who knew?

One of the great advantages of theology is that, while you are wondering about the number of angels who can dance on the head of a pin, you are not asking yourself if the national curfew won’t be starting at 7 PM instead of 9. Nor how covid-19 can be taught to be HANDS OFF! in crammed subway cars.

So back I go immediately to figuring out the size of the aquarium in the Heavenly Garden.

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