Sous nos climats, la jonquille est une fleur printanière. Effectivement, au printemps dernier, les jonquilles ont fleuri derrière chez moi. Mais voilà qu’après une semaine de températures plus basses…elles remettent le couvert comme si l’hiver n’avait duré que sept jours, cette année. Plus qu’un paradoxe, dans ma tête, il s’agit carrément d’un mystère.

Le paradoxe s’installe lorsque je pense au comportement parfaitement démentiel de celui qui occupe le poste de président des Etats-Unis, et de sa cohorte de facilitateurs. Un paradoxe ? Pourquoi ? Parce que – du moins, pour moi – il ne saurait y avoir d’illustration plus parlante de l’irréalité du pouvoir qu’exercent vraiment les élus. Ils sont des marionnettes, au service des intérêts de ceux qui ont payé pour leurs campagnes (et qui écrivent les textes des projets qu’ils adoptent en tant que lois). A voir comment un incompétent surdimensionné peut prétendre que faire semblant d’être le président, c’est la même chose que de l’être vraiment…peut-être, simplement peut-être, y en aura-t-il pour comprendre que la seule différence entre une jonquille désorientée et Donald Trump, c’est que la jonquile se tait et ne fait de tort à personne; et que la manipulation des électeurs n’est que le volet le plus évident des diverses parodies qu’on appelle des démocraties représentative dans l’état actuel du monde.

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Under our climate, the daffodil is a spring flower. True enough, last spring, the daffodils bloomed behind my place. But here we are, barely after a week of cooler weather and…they’re doing an encore as if winter had only lasted seven days this year. More than a paradox, in my head, this is truly a mystery.

The paradox sets in when I think of the stupendously insane behavior of the incumbent holding the seat of President of the United States, and of all his cohort of enablers. A paradox? Why? Because, at least in my mind, there could not be a clearer illustration of the unreality of the power truly exercised by people elected to office. They are puppets, serving the interests of those who paid for their campaigns (and who write the wording on bills they vote into law.) Seeing such an astoundingly incompetent fool pretending that playing the President is the same as being the President…maybe, just maybe, that will get the message across to some that the only difference between a befuddled daffodil and someone like Donald Trump is that the daffodil shuts up, and to my knowledge, does no harm to anyone; and that manipulating voters is only the most obvious aspect of the various parodies called representative democracies in the current state of the world.