Suite –

De retour d’un bilan pré-opératoire (plus lourd que prévu, la vie, la vie et ses imprévus), quelques mots à l’écran. La position devant l’écran n’est pas des plus confortables, je préfère écrire à la main, poursuivre ainsi l’histoire en cours par petites bribes. Quand ça ira mieux, je transcrirai.*

Brève tournée sur facebook. Les images de Notre-Dame des Landes m’ont rappelées celles de Sivens. Je choisis de partager celles-ci.

Et celle-ci:

*moment béni dans un couloir en attente d’un autre examen (en hôpital, l’attente n’est pas le plus grave, mais c’est le plus agaçant): je trouve la suite à un paragraphe auquel je ne voyais du tout le rebondissement. Je souris toute seule et me met à fredonner. “Qui est-ce qui chante comme ça”, demande la secrétaire derrière la porte. “Je ne chante pas, je fredonne,” dis-je. “Continuez, continuez”, dit-elle.

(petite note à l’intention de Natacha Muet: grâce à la chorale La Rugissante, j’ai un bilan pléthysmographique  “somptueux” aux dires du pneumologue – ça doit être à cause de toutes ces notes hautes à soutenir dans la durée. Un imprévu agréable à entendre, ça n’était pas de refus.)

Back from a pre-op assessment (with a heavier summary than anticipated, life, life and the unexpected), a few words on the screen. The position in front of it isn’t the most comfortable, I prefer writing by hand, pursuing the fiction that way by short bits and pieces. I’ll transcribe them all when I’m better.*

A brief look at Facebook. Images from Notre-Dame des Landes reminded me of those from Sivens. I choose to share these two.

*a blessed moment in a hallway, waiting for another exam (at the hospital, waiting isn’t the most serious part, but it is the most annoying): the transition shows up  into   a new paragraph where I simply couldn’t  find a development. I smile by myself and start humming. “Who is singing like that,” asks the secretary behind the door. “I’m not singing, I’m humming,” I say. “Continue, continue,” she says.

(brief note for Natacha Muet: thanks to the choir La Rugissante, I have a ‘sumptuous” plethysmographic assessment, according to the pneumologist – it must come from holding all those high notes for long stretches.  A pleasant bit of unexpected news, I wasn’t about to refuse.)