“La mer est calme et tout va bien” –

Le titreur du journal britannique The Guardian fait dire au premier ministre turc qu’il menace l’Europe concernant le sort des kurdes.

Mais non, voyons. Mr Yildirim le précise lui-même dans l’article: il ne s’agit nullement d’une menace ou d’un chantage. Seulement, imaginez que les Européens insistent pour que les Kurdes participent aux pourparlers concernant leur avenir, dit-il et que, ben, la Turquie en soit fâchée et ne retienne plus les millions de réfugiés syriens bloqués sur son territoire “grâce” à son entente avec l’Europe. Hein? Ça serait vraiment trop malheureux…

(Le titre de mon petit blog de rien du tout, lui, utilise en titre une phrase du film La bonne année quand Lino Ventura en casseur de bijouterie s’imagine réaliser l’affaire du siècle. Malheureusement, il oublie un tout petit détail, et… mince, affaire ratée. )

Alors, mes meilleurs voeux aux journalistes, universitaires, avocats et autres qui s’exprimeront à Kadiköy le 2 décembre à 14h. Comme ils le disent si bien: “Le fascisme commence là où les mots échouent.”

En effet.

 

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“The sea is calm and all is well” 

The headline editor at the British paper The Guardian has the Turkish Prime Minister threatening Europe over the fate of the Kurds .

Of course not, what are you thinking? Mr Yildirim clarifies his meaning personally in the article: there is absolutely no question of threats or blackmail in his mind. But just imagine, he says, if Europeans were to insist that Kurds participate in the talks concerning their future and if Turkey were annoyed by that and stopped holding back the millions of Syrian refugees blocked on its territory thanks to an agreement with Europe? Hm? It would be so unfortunate…

(The title on this little blog of mine uses a quote from the film La bonne année in which Lino Ventura, playing a jewelry thief, thinks he’s about to score the biggest hit of the century. Unfortunately, he forgets a tiny detail and…damn, missed again.)

So, my best wishes to the journalists, academics, lawyers and others who  will speak out at Kadiköy on December 2at 2pm. As they say so well on their flyer: “Where words fail, fascism begins.”

Indeed.