Parfois le silence n’est pas faute de mots mais de son contraire: un trop-plein qui ne trouve pas sa juste expression. Parler/écrire. Juste ce qu’il faut.

Passage au marché – rencontres,  échanges,  partage de morceaux de vie. Confidences inattendues d’un marchand (dont je ne partage certainement pas les opinions politiques) – comme une petite lucarne ouverte sur le monde d’un autre.

Et les mots si justes d’Ahmet Insel sur France Culture découverts grâce à d’autres encore, sur cette autre place publique qui a nom Facebook. Ce qu’il dit au sujet de la peur, leur peur, celle des transgresseurs, des violeurs, des tortionnaires, des meurtriers, de tous les tyrans, petits et grands qui en remettent toujours une couche – par peur de devoir assumer un jour les conséquences de leur propre lâcheté.

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Allez. Les mots, parfois, il faut prendre le temps de les apprivoiser. Les légers aussi? Oh oui, aussi.