Tout ça paraît si évident

Liberté de voir, de croire, de ne pas croire, liberté de dire, de rire, de lire, d’écrire, danser, chanter, embrasser qui on veut (et le veut bien aussi). Tout ça paraît si évident.

Petite fille, chez une amie dont les parents étaient des catholiques fervents, j’avais eu la surprise de découvrir des livres amputés. Par exemple, un jeune homme et une jeune femme marchaient, main dans la main. “Soudain, il se tourna vers elle et dit:…” ben, on ne savait pas ce qu’il lui disait, ni ce qui se passait sur les trois pages manquantes. À 16 ans, conseil de discipline au couvent: “on” avait trouvé (parce qu'”on” avait bien fouillé dans mes affaires à l’internat) “des livres à l’index” – Sartre, Camus, Simone de Beauvoir…Scandales en cascades. Bien plus tard encore, un vendredi soir à Tel Aviv, des ultra-religieux déchaînés nous avaient caillasser pour le “crime” de nous approcher d’ un cinéma avec l’intention d’y…d’y…oui, d’y voir un film alors que Shabbat avait débuté.

J’en passe, et bien d’autres.

Liberté de voir, de croire, de ne pas croire, liberté de dire, de rire, de lire, d’écrire, danser, chanter, embrasser qui on veut (et le veut bien aussi). Tout ça paraît si évident.

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