L’araignée d’or

Ils ont bien de la chance, les petits Graulhétois. Et, bien sûr, ils ne le savent même pas, ce qui est le propre de la chance, du bonheur et de la santé. Hier après-midi au cinéma, le Colporteur d’images, Fabrice Godard, leur avait concocté une programmation formidable.  Parmi les découvertes pour grands et petits, le film L’araignée d’or, tourné en 1908 par Segundo Chomon, celui-là même qui travaillerait ensuite sur le Napoléon d’Abel Gance.

Un bijou, ce petit film,  restauré avec amour et contenant des scènes d’extérieurs et des séquences d’animation stupéfiantes pour l’époque.

Le festival L’Autre Part. Un moment d’amitié et de liberté qui se poursuit aujourd’hui à compter de 10h. C’est tout ce que j’ai à en dire ce matin, pendant que des personnages  de fiction rodent dans les parages. A la recherche de l’araignée d’or, ou de ce qui en tient lieu dans leur propre histoire – le graal, l’amour, leur l’issue de secours.

Leave a comment